Vous connaissez tous l’art subtil, pratiqué surtout en Asie, de charger les motos juste en deçà du point de rupture. Afin de transporter le volume le plus important de marchandises avec. Si vous ne voyez pas de quoi je parle, voici quelques exemples…
Il se trouve que nous avons également un champion de la discipline à Maurice. Voyez-vous même.
Je l’ai croisé ce dimanche dans une ruelle de l’Amitié, petit village à côté de Rivière du Rempart dans le nord. De ce que j’ai cru comprendre, c’est un habitué du coin. Il y fait sa petite tournée plusieurs fois par semaine.
J’ai discerné, entre autres, tongs, biscuits, diverses sucreries, fruits confits, ustensiles de cuisine, détergents, serpillières et papier toilette dans, à coté et sur la bajaj de ce vendeur.
Un exemple, s’il en faut…que le talent local rivalise avec l’inventivité asiatique!
15 février 2011 at 15:44
« Voyez-vous même. »
Où? Quoi?
La photo qui aurait du être là n’y est pas. Pourriez-vous la re-poster, siouplé?
15 février 2011 at 15:56
Better now?
15 février 2011 at 16:23
Moi non plus je ne voyais pas l’image. En fait, ce type d’engins surchargés a toujours été courant dans le coin de Rivière du Rempart. Je me rappelle de ces marchands ambulants qui passaient souvent avec des vélos ou des mobylettes croulants sous un amas hétéroclite de produits allant de la petite poupée en plastique au grand « caray » en fonte.
16 février 2011 at 09:50
Aaaaah! Merci!
Mais… pourquoi avoir masqué le numéro d’immatriculation?
J’ai souvent constaté le même procédé dans presque tous les journaux, surtout quand ils publient des photos de véhicules accidentés.
Un fait est un fait, la photo ne fait que la transcrire, et on l’aurai vu/su si on était là-bas au même moment, non? Alors pouurquoi la masquer?
16 février 2011 at 10:08
…parce que je ne lui ai pas demandé la permission de photographier son véhicule.
Dans la presse, on masque les plaques aussi pour préserver l’identité ou la vie privée des personnes concernées par la photo.
19 février 2011 at 08:33
Effectivement, dans les rues de Bangkok par exemple on peut voir une tripotée de triporteurs. Ils sont comme des mouches jaunes, bourdonnant partout et dans tous les sens.
Pour ce qui est de leurs confrères mauriciens, j’ai celui-ci à proposer (photos envoyées par une correspondante), lequel vend même des soutiens-gorge :
On se demande s’il est possible de procéder à un essayage sur place.
19 février 2011 at 18:47
Le Cordonnier, de quand datent ces photos? Parce qu’en fait, je crois que c’est la même personne que j’ai croisée à l’Amitié l’autre jour. Sa barbe blanche bien fournie ne passe pas inaperçue…
20 février 2011 at 05:34
Ces photos m’ont été envoyées en septembre 2010, mais il est possible qu’elles aient été prises (par quelqu’un qui ne doit pas habiter très loin de chez vous) une année auparavant, peut-être.
Vous ne dites cependant pas si vous avez vous-même profité des services de ce véritable marchand ambulant… 🙂
20 février 2011 at 13:26
J’ai surtout profité du fait qu’il déplace son véhicule. Il était en plein milieu de la petite rue dans laquelle je m’étais engagé.
21 février 2011 at 10:00
Aahh…
Satisfaisante, elle n’est pas cette explication… Mais dîtes donc, si on poursuit cette tentative d’explication jusqu’au bout elle ne tient pas du tout: si on doit illustrer un article qu’avec la permission du proprio, celà equivaut à demander la permission de la RDA pour la photo d’une route, le proprio du bâtiment pour la photo du bâtiment, de la savate du type qui déborde sur l’autre photo pour la laisser sans coupure… Finalement, le metier de photographe devient tout simplement impossible et invivable! Et même pour la radio: on devrait masquer les voix de ceux qu’on entend, mais dont la permission (écrite?) n’a pas été obtenue.
Alors, pourquoi ne pas la publier telle quelle cette photo? 🙂